ParManuel Roque
Le vent se lève : le plus récent projet de Manuel Roque
Partant d’un contexte post-pandémique complexe et agité, Manuel Roque articule des questionnements de forme :
Comment recommencer à bouger après une période d’inertie ? Comment bouger ? Dans quel but ? Pour dire quoi ? Les notions d’incertitude, d’errance et de tâtonnement se sont alors rapidement imposées.
Comment le corps s’organise-t-il dans une situation permanente de déséquilibre pour renouveler un momentum?
Cette notion de déséquilibre sur le plan physique, à travers l’écriture d’une partition chorégraphique où l’absence de parfaite verticalité prédomine, fait évoluer le corps dans une dimension qui s’oppose à la notion de directionnalité.
Pour traduire cette notion de directionnalité, Manuel Roque puise dans l’utilisation de motifs répétitifs et de morphing qui l’avaient guidé dans bang bang et Sierranevada. Ces motifs répétés et ces modifications progressives illustrent l’idée d’un parcours que le corps traverse et écrit dans l’instant : d’un point de départ, parsemées d’étapes, de transformations successives et de potentiels instants de grâce, jusqu’au point d’arrivée.
LE VENT SE LÈVE| CRÉDITS