Artiste du corps, de l’image et de la lumière
Stéphane Gladyszewski a étudié et travaillé en photographie avant de recevoir une formation en beaux-arts (Université du Québec à Montréal – UQAM, Université Concordia). Dès la fin de ses études, son orientation multidisciplinaire s’affirme.
Attiré par le mouvement, c’est par le contact improvisation que passe son initiation à la danse. Un hasard heureux – et une part de défi! – l’amène à une audition pour la compagnie Daniel Léveillé Danse; il sera de Amour, acide et noix, de La pudeur des icebergs et de Crépuscule des océans. Son inscription dans la danse se réalise également par des objets scéniques créés pour différents chorégraphes tel que Peter James, Anne Thériault et Hinda Es-Sadiqi. C’est avec la pièce Aura (2005) que Stéphane Gladyszewski consolide l’élaboration de son propre langage surréaliste en conjuguant matière, corps et rêve incantatoire.
En 2008, il conçoit un système de projection « vidéo thermique » qu’il met à contribution dans Corps noir. À l’aide des mêmes principes technologiques, il chorégraphie le duo Chaleur humaine présenté dans le cadre du projet Danse à 10.
Avec sa création Tête-à-tête, Stéphane poursuit ses recherches identitaires et ses explorations sur les rapports d’intimité à travers le spectacle vivant. En 2012, il se voit décerner le prix Art + Émergence par le Conseil des arts de Montréal et la Conférence régionale des élus de Montréal pour les créations Corps noir et Tête-à-tête.