Parallèlement à une carrière d’interprète exaltante et hétéroclite ( Cie Marie Chouinard, Sylvain Emard, Paul André Fortier, Daniel Léveillé …), Manu se fait chorégraphe de courtes formes (Brendon et Brenda, 2002; Ô mon bateau, 2004) avant de créer et danser RAW- me (2010), solo qui recevra de nombreux prix au festival Vue sur la Relève et au OFFTA. Suivra le duo “Ne meurs pas tout de suite, on nous regarde” créé et interprété avec Lucie Vigneault.
Il fonde la Cie Manuel Roque en 2013 et crée le projet In Situ pour l’espace public de la Place des Arts de Montréal en janvier 2014. Le solo Data (2014), s’intéresse à la mutation de la matière et sera diffusé l’Usine C, puis repris au FTA 2015 au June Event Festival (Paris) et en tournée. En plus de sa participation au projet européen Migrant Bodies ou il crée Matière Noire, Manu chorégraphie Aurora pour les finissant·e·s de l’EDCMTL puis 4-OR qui est présenté à Montréal en décembre 2015 par Tangente et Parcours Danse. le solo bang bang, voit le jour à Lyon en Avril 2017, puis au FTA 2017 et remporte le prix de l’Oeuvre chorégraphique 2017 des prix de la Danse de Montréal. Il reçoit également en 2018 le studio du Québec à Paris, une résidence de recherche et de ressourcement artistique de 6 mois offerte par le CALQ et la Cité des Arts à Paris. Sa dernière création , le solo SIERRANEVADA voit le jour en 2021 au FTA à Montréal, puis en tournée internationale.
Son univers créatif met en danse une virtuosité kinesthésique jumelée à un questionnement polymorphe sur la condition humaine contemporaine. Son intérêt pour le corps en mouvement passe par les notions d’intégrité, de curiosité, d’attention, de bienveillance à l’autre et à soi, de générosité dans l’engagement physique.