Quatre corps donnés à la danse révèlent ce qui se love derrière la peau étrangement opaque: le muscle, l’eau, le souffle, l’énergie, un état d’être à la vie, terriblement vivant et attentif à l’autre, malgré tout ou à cause du besoin de n’être pas complètement seul. Dit la solitude, mais aussi et surtout l’infinie tendresse du toucher, la dureté de la vie et le désir d’élévation ou d’évasion de ce corps parfois si lourd. Offre la nudité comme seule alternative à une lecture du corps, sans fard, ni fausse pudeur. La peau n’est-elle pas le véritable costume du corps?

Amour, acide et noix est la première oeuvre d’une trilogie dans laquelle la vie organique se lit à même la peau de danseur·euse·s soumis·es à d’impossibles exigences physiques. Aucune chance ne leur est donnée de se cacher derrière une quelconque expressivité ou forme esthétisante. C’est l’imperfection que l’on veut souligner dans cette descente dans les profondeurs du corps archaïque qui expose la dimension implacable de la condition humaine.

[…] libère une rage sèche et paradoxalement douce comme la peau.
- Le Monde, Paris

Année de création 2001


CRÉDITS

Chorégraphie Daniel Léveillé
Danseurs à la création Jean-François Déziel, David Kilburn, Ivana Milicevic, Dave St-Pierre
Conception lumières Marc Parent
Musique Les Quatre saisons de Antonio Vivaldi
Répétitrice Marie-Andrée Gougeon (à la création), Sophie Corriveau (à la reprise)

PRODUCTION

Production Daniel Léveillé Danse
Soutien à la création Agora de la Danse (Montréal); Faculté des arts et département de danse de l’UQÀM


Spectacles

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